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Proust - photo 1_crédit 984 Productions.jpg

DIFFUSION 

Texte tiré de l’ouvrage « Monsieur Proust » Céleste Albaret

Souvenirs recueillis par Georges Belmont

Mise en scène: Arnaud Bertrand
Assistante mise en scène: Céline Gaudier

Distribution: Annick Legoff et Clémence Boisnard

Costumes: Noémie Reymond
Scénographie: Natacha Markoff
Création lumière: Florian Derval

Régisseur général: Claire Charliot Durée 1h20
Production: 984 Productions

Co-production: Théâtre du Chêne Noir

Où sont les paradis perdus si ce n’est en nous ? Comment les retrouver ? Quel chemin intime doit-on emprunter pour se souvenir du passé ?

Céleste Albaret fut la gouvernante et la seule confidente de Marcel Proust pendant les huit dernières années de son existence, durant lesquelles il acheva l’écriture de son chef- d’œuvre - elle est d’ailleurs une des clefs du personnage de Françoise dans La Recherche. Jour après jour elle assista dans sa vie, son travail et son long martyre, ce grand malade génial qui se tua volontairement à la tâche. Après la mort de Proust en 1922, elle a longtemps refusé de livrer ses souvenirs. Puis, à quatre-vingt-deux ans, elle a décidé de rendre ce dernier devoir à celui qui lui disait : « Ce sont vos belles petites mains qui me fermeront les yeux. »

 

Note d’intention du metteur en scène

Dès les premières pages du livre de Georges Belmont, j’ai compris que la rencontre entre cette jeune femme de 20 ans, tout juste débarquée de sa campagne, avec ce grand bourgeois mondain et lettré qu’était Proust, allait me passionner. Céleste Albaret nous décrit comment un lien indéfectible a pu se tisser entre deux personnes qui n’auraient pas dû se retrouver seules pendant 8 ans, si la guerre de 1914 n’était pas arrivée. Son souci du détail est fascinant. Elle est en mission, toujours au service de ce grand homme qu’elle admire plus que tout.

Au-delà d’un témoignage passionnant sur une « vie à l’envers » avec un des plus grands écrivains du XXe siècle, les souvenirs de Céleste prolongent de manière étonnante les interrogations soulevées par les livres de Proust. D’où la présence au plateau de deux actrices, incarnant le passé et le présent, la jeunesse et la maturité. Leur confrontation est le terrain de l’exploration de la mémoire.

La rencontre avec la comédienne Annick Le Goff a été par la suite déterminante : j’avais devant moi Céleste, cette femme discrète et déterminée, charmante et fidèle, dont les souvenirs nous permettent d’approcher au plus près la manière dont une des plus grandes œuvres littéraires du XXeme siècle a été créée.

                                                                                                   Arnaud BERTRAND

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