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Conditions de tournée et dossier artistique

SUR DEMANDE

Contact diffusion

Vanessa Manche - 06 86 68 85 39 vanessa@matrioshka.fr

À PARIS

LE BAR DE L'ORIENTAL 

Théâtre Montparnasse

31, rue de la Gaîté - Paris 14e

 

À partir du 7 février

Du mercredi au samedi à 19h - Dimanche à 18h

Langson, Nord Tonkin, début octobre 1950.


Dans le huis-clos étouffant d’une vieille demeure coloniale, cinq personnages en quête d’eux-mêmes, se retrouvent soudain projetés dans le tourbillon de l’Histoire, au tournant de cette guerre d’Indochine qui s’annonce bientôt perdue.
Le passé ressurgit soudain, réveillant les tensions enfouies et les questions demeurées sans réponses. Que s’est-il donc passé cinq ans plus tôt, à Saïgon, au Bar de l’Oriental ? Une promesse non tenue, un amour refusé par fidélité à un autre amour, à une cause supérieure, à un enracinement corps et âme dans ce pays si attachant et énigmatique…
L’engagement politique, l’art, ou l’amour opèrent ici comme autant d’idéaux, parfois illusoires, souvent contradictoires, et pour lesquels certains iront jusqu’à sacrifier leur vie.

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Auteur Jean-Marie Rouart de l’Académie française

Mise en scène Géraud Bénech

Assistante à la mise en scène Lucie Muratet

Scénographie Emmanuel Charles

Lumières Olivier Oudiou

Costumes Lucie Guillemet

Avec

Gaëlle Billaut-Danno

Pierre Deny

Katia Miran

Charles Lelaure en alternance avec Valentin de Carbonnières

Pascal Parmentier

et Mai Thành Nam

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"Je me suis souvent demandé pourquoi l’Indochine occupait une place si importante dans ma vie. C’est que ce pays au destin tragique à bizarrement illustré beaucoup de mes contradictions. À l’origine, au temps de mes jeunes années, l’Indochine ce fut surtout pour moi à la fois le parfum du girofle qui s’exhalait d‘un magasin de produits exotiques situé avenue du Maine, à Paris, qu’affectionnait ma mère : sans doute pour elle comme pour moi, c’était une occasion de s’enivrer d‘ailleurs. Mais le parfum le plus entêtant que recelait cette échoppe dans ses profondeurs, c’était celui du mystère. Plus tard, quand j’ai eu une approche plus politique de l’Indochine, je me suis senti blessé par une guerre qui illustrait un rendez-vous manqué entre deux peuples faits pour se comprendre et s’apprécier. Je me suis identifié aux personnages héroïques de Pierre Schoendorffer et de Lucien Bodard tout en admirant le courage du général Giap et des combattants vietminh qui luttaient pour leur indépendance.

Ma pièce est née de mes déchirements et de mes contradictions. A travers Le Bar de l’Oriental, j’ai tenté d’explorer une réalité aux vérités et aux visages divers. J’ai voulu montrer tous les aspects d‘une forme de guerre civile, intérieure et extérieure, entre des protagonistes qui, obligés de se combattre, continuait de s’estimer et même de s ‘aimer. Je ne condamne personne : je me suis efforcé de donner des raisons à chacun. J‘ai mêlé à ce cadre déliquescent de la fin de cette ère coloniale, qui est aussi la fin des illusions, un certain nombre de comportements amoureux contaminés par la décadence ambiante. Tous mes personnages, hommes et femmes, ont un point commun terriblement humain : ils sont insatisfaits et aspirent à un idéal que leur existence médiocre ne leur permet pas d’atteindre. De toutes leurs illusions perdues, l’amour leur apporte un surcroit de déception. Il les brûle sans les réchauffer, il les tourmente sans les assouvir. Car bien au-delà des enjeux politiques, de la notion de patriotisme, c ‘est cette question qui n’a cessé de m’obséder : comment vivre le plus passionnément, mais aussi le plus honnêtement possible, au milieu des aléas d’une histoire cruelle et d’une guerre fratricide."

JEAN-MARIE ROUART DE L’ACADÉMIE FRANÇAISE – AUTEUR

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